DOMPLUS s’est vu confier la présidence des travaux du Livre Blanc intitulé « Prévention santé, l’Insurtech au service de l’humain », par le Pôle Finance Innovation, et nous livre sa vision sur la prévention et l’e-santé en introduction de l’Insurtech Business Week, lundi 25 septembre 2017.
Difficile d’ignorer les enjeux socio-économiques que recouvrent les champs de la e-santé et de la prévention. Dans un contexte de transformation des comportements et des usages, ces sujets mobilisent une foule d’acteurs. La posture des pouvoirs publics, qui placent désormais la prévention au cœur des politiques de santé, apporte son emphase à l’ensemble.
Les opportunités stratégiques qui s’ouvrent sont énormes, tout particulièrement dans le secteur assurantiel. Pour autant, dès lors que nous parlons prévention, santé ou bien-être, nous entrons dans le domaine de la subjectivité : en d’autres termes, le registre de l’émotionnel et de la personne.
Si toutes les techniques et outils innovants doivent être appréciés à leur juste valeur, seuls certains savoir-faire essentiels permettront un changement de la personne en profondeur. Promouvoir la santé ne peut s’envisager sans la participation et le développement du pouvoir d’agir de chacun sur sa propre santé, l’empowerment.
Nous savons précisément chez DOMPLUS, de par les milliers de situations que nous accompagnons quotidiennement, qu’informer la personne ne suffit pas à lui faire adopter un comportement pour améliorer sa santé. Ce n’est pas parce que nous disposons d’informations objectives que l’on en tire forcément les bons enseignements. Un tiers de la population fume en parfaite connaissance des risques. Par ailleurs, la population est-elle encore demandeuse d’informations, de conseils et d’avis d’experts ?
Tous les dispositifs, aussi vertueux soient-ils, nécessitent une passerelle entre la logique de la personne, son autonomie et les réponses fournies. Chez DOMPLUS, nous l’appelons le « filtre de la personne ». Parce que le client, « la personae », ne s’adressera aujourd’hui et demain qu’à l’entreprise en laquelle il a confiance, cette prise en compte de la subjectivité de chacun est centrale.
Adopter cette vision « binoculaire » est la clé d’actions pérennes et réussies. Une conviction que résument bien nos amis québécois : « C’est entre les deux oreilles que ça se joue. »